• Gisant de Bertrand du Guesclin, connétable de France, dans la Basilique Saint-Denis, près de Paris

     


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  • Statue de du Guesclin à Dinan, Bretagne France


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  •     Mort de Bertrand Du Guesclin Grandes Chroniques de France, enluminées par Jean Fouquet, Tours, vers 1455-1460 Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 6465, fol. 456 (Livre de Charles V) Lors du siège de Châteauneuf-de-Randon en Lozère, Bertrand Du Guesclin tombe malade et meurt le 13 juillet 1380.


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        L'un des plus célèbres hommes de guerre français, la légende en a fait un chevalier exemplaire au service des faibles.
         Il est né à la Motte-Broons, près de Dinan, vers 1320. Aîné d'une famille bretonne, noble mais pauvre, le jeune Bertrand apprend très tôt à se battre, mais reçoit une éducation négligée dans le domaine des études. Il acquiert une grande réputation à disputer tous les tournois de la région dans lesquels il remporte de nombreuses victoires.
        Sa laideur, aussi remarquable que sa bravoure, lui inspire de prendre pour devise quand il sera adoubé chevalier :

    « Le courage donne ce que la beauté refuse ».

         Dans la guerre de succession de Bretagne, il prend parti pour Charles de Blois, le prétendant soutenu par le roi de France contre Jean de Montfort, soutenu par les Anglais.
        Il participe en 1342 au siège de Vannes et accompagne les fils de Charles, qui vont rejoindre leur père, gardé en otage à Londres.
        En 1352, il s'embarque au port de Blavet (Port-Louis actuel) pour l'Angleterre, où il remplace Charles de Blois fait
    prisonnier.
        Pendant un temps, on perd la trace de Du Guesclin.
        On le retrouve en 1356 devant Rennes assiégée par les troupes anglaises qui soutiennent Montfort. Ces troupes sont commandées par le duc de Lancastre. Du Guesclin pénètre dans la ville par ruse avec quelques compagnons et, malgré ses blessures, contraint finalement Lancastre à abandonner le siège. Rentré dans la ville, Charles de Blois lui offre la terre de La Roche-Rieu et l'arme chevalier de sa main. A trente-sept ans, le voilà chevalier, seigneur de la Motte Broons, et capitaine.
        Le vaillant capitaine passe ensuite au service du roi de France.
        Au service du roi Jean le Bon, il attaque et rançonne les Anglais qui s'aventurent dans la forêt de Brocéliande, en Bretagne. La guerre de Cent Ans vient de commencer. Du Guesclin mène la guerre non pas en cherchant la bataille rangée à la manière féodale, mais en harcelant l'ennemi par une guérilla incessante. Il devient vite la terreur des occupants qui le surnomment : « le Dogue noir de Brocéliande ». Les Anglais redoutent plus que jamais cet adversaire dont le nom devient célèbre dans tout le pays. Il reste le plus sûr soutien du Dauphin (futur Charles V), qui a pris la régence du royaume de France en l'absence de son père, Jean le Bon, retenu prisonnier à Londres après la défaite de Poitiers.
        Plusieurs fois fait prisonnier par les Anglais, il a dû payer rançon pour être libéré, mais il a aussi délivré Rennes, Melun, Ploërmel.
        En 1359, le Dauphin le nomme gouverneur de Pontorson, dignité qui l'élève au rang de capitaine souverain du duché de Normandie. Il reste cependant vassal du duc de Bretagne dont il est un ami personnel. Et c'est à cet ami haut placé qu'il demande d'intervenir pour réaliser son union avec Tiphaine Raguenel. Ils n’auront pas d’enfants.
    Mais, dans les semaines qui précèdent son mariage, Bertrand est donné en otage par son suzerain aux Anglais, en gage d'une nouvelle trêve. Bertrand n'accepte qu'à condition d'être libéré au bout d'un mois : il est bien décidé à ne laisser aucun impératif, royal ou pas, empiéter sur sa vie privée. Il s'échappe pour rejoindre Tiphaine qu'il épouse à Dinan en présence d'une grande partie de la noblesse de Bretagne.
        En tant que capitaine du duché de Normandie, il fait respecter les accords du traité de Brétigny en Normandie et en Bretagne, traité qui met fin à la première partie de la guerre de Cent Ans et consacre la victoire de l'Angleterre.
    En 1364, Charles V, couronné à Reims, lui remet le titre de chambellan du roi et le charge de défendre la Normandie contre Charles de Navarre, dit "le Mauvais", allié aux Anglais. Il le vainc à la bataille de Cocherel.
        La même année, la guerre de succession de Bretagne reprend, et du Guesclin s'engage au côté de Charles de Blois à la bataille d'Auray. Le duc est tué et Du Guesclin fait prisonnier par Jean Chandos, le capitaine anglais.
        Charles V paie sa rançon, et le charge, en 1365, de conduire en Espagne les Grandes Compagnies qui ravagent la France. En Espagne, le capitaine breton soutient Henri de Trastamare contre Pierre le Cruel, parvient à le faire reconnaître roi de Castille. Ce dernier le comble d'honneurs. Mais Pierre le Cruel, réfugié à Bordeaux, obtient l'alliance du Prince Noir et une armée commandée par Chandos.
        Et c'est la bataille de Navarette en 1367, déconseillée par Du Guesclin. Il est fait prisonnier par le prince de Galles (le Prince noir). De nouveau libéré contre rançon, il reprend la lutte aux côtés de don Henri de Trastamare et remporte la victoire de Montiel en 1369, qui assure le trône à son protégé. La guerre contre les Anglais reprend en France la même année. 

    Du Guesclin reçoit l'épée de Connétable de la main du roi
        Nommé connétable en 1370, Du Guesclin mène les opérations pendant près de dix ans. Connaissant la supériorité numérique de l'adversaire, il préfère la guerre de harcèlement aux grandes batailles coûteuses en hommes. Il chasse les Anglais de Normandie, combat en Guyenne, dans le Poitou, en Saintonge, puis en Bretagne et en Normandie. La fin de sa vie est assombrie par la décision de Charles V, qui confisque la Bretagne en 1378 : déchiré, messire Bertrand refuse de combattre les Bretons et se retire à Pontorson. Il réapparaît en 1380, se dirige vers l'Auvergne pour y combattre les Routiers. Le 9 juillet, il met le siège devant Châteauneuf-de-Randon, tombe malade peu après, et meurt le 13 juillet.
        Le gouverneur de la ville, qui avait dit qu'il ne se rendrait qu'à lui, dépose quelques jours plus tard les clefs de la cité sur son cercueil.
        A sa mort, les Anglais ne possédaient plus que quelques territoires en Aquitaine et dans le Nord.

        Avant sa mort Du Guesclin avait demandé à être enterré en Bretagne près de Dinan. Mais le roi Charles V exprima la volonté de l'enterrer à Saint-Denis, tout près de la sépulture qu'il s'était fait bâtir. Rapatrier sa dépouille d'Auvergne jusqu'à Paris en plein été posait le problème de conservation du corps. Ses entrailles furent laissées au Puy-en-Velay, en l’église Saint-Laurent actuelle. Une autre partie fut enterrée à Montferrand dans une petite église qui s'appelait les Cordeliers, détruite en 1793 par les révolutionnaires. Arrivé au Mans le convoi fut intercepté par un envoyé du roi qui réclama la dépouille pour la transférer à Saint-Denis. Le squelette lui fut alors remis et seul le cœur arriva à Dinan. Ainsi prend fin l’histoire de Du Guesclin, il a trois tombeaux, deux gisants dont l’un le représente avec la barbe au Puy-en-Velay (instantané de l’époque), et l’autre sans barbe à la basilique Saint-Denis près de Paris.

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  • Chroniques de Bertrand Du Guesclin. Roman d’Ogier le Danois, 1405, Chantilly (musée de Condé)


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        Durant la guerre de 100 ans, aux environs de1370 les fameuses troupes anglaises, semaient la terreur dans toute la France même dans la région du Gévaudan. Le Roi de France Charles V, demanda à Bertrand du Guesclin, Grand Connétable de France, de débarrasser définitivement cette citadelle des envahisseurs.Le 13 Juillet 1380, restera une date mémorable, au lieu dit l’Habitarelle. C'est à cette date que mourut Bertrand du Guesclin durant le siège du château de Randon. Agé de 60 ans, le Connétable Français serait mort de "congestion" après avoir bu l’eau glacée de la fontaine de "La Glauze". Mais il mouru en ayant reçu de la main des anglais les clefs du château. Les habitants de Châteauneuf conservent pour leur libérateur une vénération particulière.


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  • u XIV° siècle, la guerre de Cent Ans fait rage. Un enfant du Pays de Dinan se distingue : Bertrand du Guesclin, connétable (*) de France. Du Guesclin lutte contre l'Anglais, libère la Normandie, puis la Bretagne. A Dinan, il remporte un combat singulier l'opposant à l'anglais " félon " Cantorbery. La Fête des Remparts de Dinan a mis en scène ce célèbre duel (lien). Cette victoire avait été prédite par une faiseuse d'horoscopes dinannaise.... Bertrand Du Guesclin, particulièrement laid, épouse une aristocrate à la beauté légendaire : Typhaine Raguenel, astrologue au Mont Saint Michel. " On voit des biches qui remplacent leurs beaux cerfs par des sangliers... " (Victor Hugo).

    (*) Connétable de France : commandant général des armées, du XIII° au XVII° siècle.


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  • Du Guesclin et Froissart : La fabrication de la renommée ( Bernard Guenée )

    mars 2008     237 p.    25 €

        Bertrand du Guesclin et Jean Froissart sont à peu près contemporains. Le premier, petit noble breton né en 1320, devint connétable de France et chef des armées royales. Ce guerrier aussi doué pour la propagande que pour la bataille s'acquit, de son vivant et après sa mort en 1380, une renommée telle qu'il fit figure de dixième Preux. Le Valenciennois Jean Froissart, né en 1337, clerc fils de marchands, choisit la carrière d'homme de lettres, s'attelant à une grande histoire des guerres de France et d'Angleterre advenues en son temps, où il mit en valeur les prouesses des preux, espérant par là atteindre à une renommée comparable à la leur, en quoi il réussit puisque son œuvre n'a cessé d'être éditée et exploitée depuis plus de six siècles. Du Guesclin et Froissart, chacun dans son domaine, furent les premiers à vouloir se faire un nom, alors qu'ils sortaient de presque rien. Il fallait que la société, en ce XIVe siècle, eût bien changé pour qu'ils y soient parvenus. C'est ce qu'expose Bernard Guenée, après avoir examiné soigneusement les termes par lesquels se dit la renommée : opinion, réputation, notabilité, gloire... Dans une admirable leçon d'histoire médiévale, il fait dialoguer les mots et les choses, les images et les réalités, le chevalier et le chroniqueur, du Guesclin et Froissart.


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  • Un chevalier au Moyen Age : Bertrand Du Guesclin (Alain Dag'naud, Emmanuel Lepage )

    septembre 2008    31 p.   2,80 €

          Biographie de B. Du Guesclin (1320-1380), connétable de France, à travers son parcours et ses faits militaires. Présenté comme le héros de Brocéliande, sa grande entreprise fut d'expulser les Anglais. Avec une définition des mots difficiles.


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  • Un certain Bertrand Du Guesclin ( François Farley )

    novembre 2005     286 p.     18,50 €

           Qu'advint-il de la France après Les Rois Maudits? Ce fut Le Siècle de Guerre... Voici racontée la Guerre de Cent ans, non pas comme une longue succession de batailles et de traités, mais comme un immense récit dramatique peuplé de personnages à la fois naïfs et brutaux, ayant peine à contraindre leur sauvagerie naturelle, malaxés entre les règles que la religion tente de leur imposer et des pulsions restées barbares. Quelle fabuleuse galerie de personnages! Philippe VI, le roi trouvé, Jean le Bon que l'on dit Bon parce qu'on le supposait brave; Bertrand du Guesclin, cet obscur chevalier breton de toute petite noblesse, Jeanne de Bourgogne, reine de France méchante et cruelle; Charles le Mauvais, roi de Navarre qui n'usurpait pas son surnom, Edouard III d'Angleterre, assoiffé de grandeur et de butin. Ce sont là les premiers protagonistes de cette guerre sans fin, ceux qui l'ont souhaitée et nourrie. Ecrivant l'Histoire comme un roman, brossant des portraits au réalisme saisissant, Francis Farley raconte magistralement l'histoire de ceux qui ont fait cette guerre. Il a voulu les rendre vivants et chercher leur humanité derrière la démesure. Un pari réussi puisqu'il nous livre un récit captivant, rempli de passions et de drames. Une grande saga qui fait aimer l'Histoire.  

                         

     

        Francis Farley est l'auteur de Jeanne et Félix ainsi que des Etangs de Marrault, qui a obtenu le " prix littéraire du Morvan " et le prix " Effort des hommes ".


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